T635
2009
La nébuleuse de la flamme avait déjà fait l’objet d’une observation détaillée en 2009, avec le même télescope, et dans un ciel d’aussi bonne qualité. Je reprends aujourd’hui cette observation dans le but d’améliorer, d’affiner, voire de corriger celle des 8 et 9 décembre 2009. J’ai bien relu mes notes, et mémorisé mon dessin de 2009.
En 2009, mon observation a été la suivante:
Date de l’observation: 08 déc. 2009 21:45 UT, Durée de l’observation: 81 min, Position de l’objet: Alt: 34.4°, Az: 135.4°
Conditions météo: 12h: J+++/- V3-4N t11° T1.5 19h20: N++ V2-3N t4.9° hu53% 22h00:QZ21.35 LZ21.30 vUMi~6.0-6.2 T2.5 P2.5
Conditions de l’observation: 00h06: QZ21.39 L70°21.40 vUMi6.4VI3-4 6.6VI5 S3/150 T1.5 P2
Lieu d’observation: Puimoisson le PetitTelle
x156 Nagler 20mm/Hbêta
C’est un objet qui demande d’être précis dans les conditions d ‘observation:
a) le filtre: – il est décevant avec l’OIII, peu contrasté, – il est beaucoup plus lumineux avec l’UHC, qui est nettement meilleur que l’OIII, – il est beaucoup plus structuré avec le Hbêta, et presque aussi lumineux qu’avec l’UHC, car le fond est plus noir, et donc, l’image plus contrastée.
b) le grossissement: – il faut le G minimum pour augmenter la SB des nébulosités, – mais il faut absolument sortir Alnitak du champ, sous peine d’éblouissement rédhibitoire. Finalement c’est Nagler 20 et Hbêta qui est le meilleur, et de loin.
La NB est contrastée, bien qu’étendue, structurée; le fond est noir. La forme de la feuille de vigne est évidente. La bande sombre centrale est énorme, et domine l’image. Mais les nervures secondaires sont aussi visibles, et détaillables. Nombreuses zones +/- lumineuses entre les nervures. Pour le dessin des nébulosités, je commence par les observer pendant 10 minutes, sans chercher à les dessiner, mais à les mémoriser. Puis j’en fais un pré-dessin, et lors du croquis, je les retrouve beaucoup plus facilement. Je les analyse distinctement à l’oculaire. Les nébulosités sont étagées de L5 à L1; la partie la plus lumineuse est la nervure SE. La bande sombre est L0, bien structurée, avec plusieurs "golfes".
x390 Ethos 8mm sans filtre
Je mets cet oculaire pour pointer les étoiles, et je me rends compte que je vois toutes celles qui sont sur les photos CCD. Mais, de plus, les nébulosités sont encore mieux analysables. En particulier, A* est bien vue double, son compagnon, B*, n’est pas du tout limite. C* n’est pas dédoublée
A* 3UC177-025317, m11.6R, B* 3UC177-025318, m14.4R, C* principale TYC 4767 1385, m11.635V, C* compagnon 3UC177-025322, m16.3R
2017
x148 Ethos 21mm/H bêta
En 2017, j’ai commencé par vérifier que l’OIII ne donnait rien, et continué, comme en 2009, avec le H bêta. J’ai eu de grosses difficultés à tracer l’isophote L1, lequel est perçu indiscutablement plus étendu qu’en 2009, notamment au N et à l’E. Je n’ai pas vu de détails supplémentaires concernant les nébulosités, et même je n’en ai pas vu autant qu’en 2009.
x230 Ethos 13mm sans filtre
Par contre, j’ai perçu plus de zones sombres, ou plutôt plus structurées, avec de nombreuses nodosités, mais sans pouvoir dessiner leurs limites; en réalité, j’ai validé, en mémorisant préalablement la zone concernée de l’image de Gendler, chaque zone sombre, les unes après les autres. Mais indiscutablement, j’ai validé de nombreuses "condensations sombres" dans les différentes tiges sombres latérales.
Je n’ai pas vu de couleur, ni jaune, ni rouge, ni verte. Malgré tout, même si j’en ai vu plus qu’en 2009, je trouve que l’observation de NGC 2024 est difficile, et que j’en avais déjà vu beaucoup en 2009. J’ai donc repris mon dessin de 2009 comme fond de plan, et je l’ai complété à la lumière de l’observation de 2017.
T254
21 octobre1998, Chabottes, Alpes du sud, J+++ temps superbe, calme absolu SQMZ ~ 21.3, mvlonZ ~ 6.2, T2 P2 S3-4/185 4-5/363
x104 Meade SWA 24,5 mm/UHC
Le filtre OIII assombrit trop l’image. La nervure centrale est perçue VI1-VI2, large, et de largeur régulière, sauf dans sa partie N où elle s’évase; sa forme est légèrement courbée, en suivant presque une circonférence centrée sur Dzeta Ori; en fait, un peu moins.
Les nervures latérales sont plus difficiles, en particulier celle W, à la base de la nervure centrale.
La source principale de lumière entre la nervure et Dzeta Ori, vient du halo de Dzeta Ori, sous forme de gradient centré sur Dzeta Ori.
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