J 30 x 10 stabilisées
C’est l’instrument minimum pour apprécier le LMC. Dans un champ de 5° environ, le "S" qui est la colonne vertébrale du LMC est parfaitement vu, quoique faible : L4.
La tarentule est une tache laiteuse, ronde, L6-L7, sans détails.
Dans le reste du LMC, on suspecte des irrégularités, des "grumeaux",
dont un seul est clairement visible: c’est la région de NGC 1910.
L80
15 juin 2004, Tivoli, Namibie, mvlonZ(Crv)>7.3!, SQM ~ 21.8+, T0, P0, S1/100 !, alt 9°
x14 Panoptic 35 mm
Dans mon programme d’observation pour tout mon séjour de juin 2004, je n’avais pas prévu de faire une étude détaillée de tous les objets du LMC, forcément très longue, avec l’inconvénient d’ un LMC très bas, et ceci pour privilégier les cibles de la voie lactée, elle même bien placée.
Je n’ai fait que repérer sur mon croquis des environs de NGC 2070 les nébulosités que je percevais dans le champ, très rapidement, et sans souci d exhaustivité, ni de détails.
L’examen de ce croquis, le 2004 07 20, montre que j’ai perçu, outre NGC 2074 et NGC 2100, positionnées et référencées pour servir de repères une zone étendue, D ~ 150′ x 35′, allant de NGC 1838 à NGC 1986 (non perçus en tant que tels), incurvée vers le NE. Cette zone correspond à la "colonne vertébrale" en forme de "S" du LMC, et qui englobe près de 30 amas ouverts. Je l’ai observée sans en être conscient !
T508
même lieu, même heure, mêmes conditions d’observation qu’aux J30x10, alt 15°
x73 Panoptic 35 mm
On ne peut que se promener à l’intérieur du LMC. Les champs sont très semblables à ceux du SMC, et les objets, aussi, sont semblables. On ne peut savoir si on est dans le SMC ou le LMC si on ne fait que regarder à l’oculaire.
Malheureusement, il faudrait une semaine de plus à Tivoli pour explorer le LMC, et aussi qu’il soit plus haut sur l’horizon. C’est la raison pour laquelle j’avais prévu, dès la préparation de la Namibie, de ne pas faire cette exploration méthodique.
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