Sh2-280
Object information
Observations Details
Notes
x101 Nagler 31mm/OIII-12nm
Conditions exceptionnelles, quasi parfaites. Toute l’observation a été faite avec cette configuration.
C’est chaque fois la même chose sur une nébuleuse faible: au début, je ne vois strictement rien, et je me dis que soit je me suis trompé de champ, soit l’objet est au delà de la perception avec le T635.
Puis, j’oriente l’image guide, ici Guide8/DSS, avec la même orientation que le champ perçu à l’oculaire. Cela m’a demandé 10 minutes pour en être certain, car il y a des étoiles lumineuses qui peuvent servir d’ER*, mais il y en a dans tous les coins, et donc difficile pour l’orientation.
Lorsque j’y suis arrivé, les ER* prennent tout leur sens car elles me permettent de fixer intellectuellement les limites des nébulosités dans le champ. Et là, le miracle se produit, comme d’ailleurs pour toutes les cibles faibles: la nébulosité apparait dans son ensemble, d’abord faible et floue.
Puis, je cherche à préciser ses limites périmétriques par petits bouts successifs et jointifs. Et plus j’avance, plus la nébuleuse se précise, non seulement dans ses limites, mais par la même occasion, dans sa structure.
Donc, une fois l’isophote L1 tracé, et c’est toujours celui qui prend le plus de temps, j’étudie, j’analyse, et je mémorise la structure de la nébuleuse sur l’image Guide8/DSS.
Puis je ré-observe: je cherche à percevoir les trois nébulosités faibles, L2, aux coins E, N, et W, et je les perçois.
Puis, je m’attaque à la zone centrale, qui est aussi la plus structurée; elle est L2, puis L3. Chaque banane a aussi de la structure: une CL dans la banane W, 3 dans la banane E, chacune L4.
Au final, Sh2-280 n’est certes pas une nébuleuse brillante, mais elle est étendue, et avec de la patience, elle dévoile une certaine structure.